La première grande célébration de mariage de Jacques et Irène est survenue au 40e. Ce fut une célébration à caractère privé dans une salle de la région de Montréal. Pour les 45 ans, les enfants ont pensé récolter les témoignages de la famille. Le tout avait été rassemblé dans un premier site Web qu'ils ont présenté aux parents, à Sainte-Croix, lors d'un bon repas dans un restaurant de la région. Mais avant de présenter le tout à nos parents, notre père nous avait fait la surprise de son propre témoignage.

Afin de préserver la mémoire de cet événement, voici reproduit les écrits recueillis.

Lettre à mes enfants

À la fête de ma mère, vous, mes enfants, vous avez manifesté le désir que j’écrive quelque chose sur vous. J’en profite aujourd’hui puisque que vous êtes tous rassemblés.

Je me suis dit : je vais écouter mon coeur et essayer de vous dire une partie de ce que je pense ; ce n’est pas une coutume pour moi, car je suis un homme qui n’a qu’une amie et c’est votre mère. Je n’en ai pas besoin d’autre.

Vous autres, vous n’êtes pas mes amis, vous êtes mes enfants et vous serez toujours mes enfants.

J’ai toujours su que j’aurais des enfants, cela faisait partie de ma vision de la vie.
Je suis un homme qui est né sur une ferme, donc près de la nature.

Ce fut ma première école de la vie. Pour évoluer, étant jeune, j’ai regardé la nature et la manière que mon père fonctionnait face à tout cela. Car mon but était d’évoluer et pour avançer, j’aurais besoin d’avoir des enfants. Je devais choisir une compagne et une amie pour cela, car je suis très indépendant et solitaire et j’aime cela comme cela.

Vous allez peut-être dire que je suis macho, mais si c’est ainsi et je l’accepte.

J’ai choisi une compagne mais il me restait à la séduire, comme ce qui se fait dans la nature humaine. Je la voulais belle, grande, indépendante, capable de marcher toute seule, habile de ses mains, bonne cuisinière,intelligente, amoureuse. Je la voulais aussi comme amie, car ce serait la seule personne à qui j’oserais me confier. Elle devait être capable de me laisser vivre ma vie, car je ne suis pas un homme qui peut vivre avec une poignée dans le dos. Je la voulais parfaite.

Il y a un proverbe qui dit : cherchez et vous trouverez. Je n’avais pas de misère à avoir des blondes (je « pognais » comme on disait.) Je cherchais, mais je ne trouvais pas.
Un avant-midi à l’usine d’Arthabaska où je travaillais, durant la pause, j’ai aperçu la merveille que je cherchais. Elle travaillait dans la maison à coté de l’usine ; elle était allée secouer un tapis, sur la galerie. Je me suis dit : c’est elle, je la veux et je l’aurai. Vous allez dire : maudit macho encore !

J’ai laissé la blonde que j’avais dans le temps. Il me restait à conquérir Irène, mais je savais que j’en serais capable.

Et cela fait maintenant quarante-cinq ans qu’elle est mon amie, ma maîtresse, car votre mère est une vraie femme, ce qui était essentiel pour moi.

J’aime la femme qui est votre mère, si j’ai été capable de la garder, c’est que je l’ai laissée libre de ses actes. Je me disais que, si je mettais en cage un oiseau précieux comme elle, elle mourrait ; je voulais la garder toute ma vie. Elle est spéciale votre mère, je la voulais ainsi.

Donc, j’avais tout pour fonder une famille. Le reste, je n’y pensais pas, j’étais un peu beaucoup inconscient, mais c’est moi ça.

J’ai commencé par lui dire que je vendrais mon auto et que l’on devrait se marier. Je l’ai prise par surprise et elle m’a dit « oui ».

Depuis longtemps, je demande à mon esprit, sagesse, paix, sérénité, santé et confiance en la vie, donc en moi. J’avais la santé et confiance en moi.

Diane

Donc me voilà marié. Dix mois et demi plus tard, arrive une belle petite fille, la plus belle chose que j’avais vu ; j’étais au comble du bonheur.

Sans doute que je j’étais trop heureux… l’usine où je travaillais a manqué de travail. La même journée que Diane est venue au monde, je me suis retrouvé aux chômage. J’ai toujours pensé qu’un enfant choisissait, avant de naître, ses parents. Pauvre Diane, elle arrivait dans un temps d’insécurité, elle devait ressentir tous cela. Elle était aimée par tous le monde, car nous avions déménagé chez mes parents.

Mais trop c’est trop, et cela devait la tanner. Comme elle était la première, nous apprenions à composer avec un bébé. Nous étions à l’école de la vie. Je n’avais jamais vu une telle merveille. Elle sentait bon ; elle était devenue la plus importante de ma vie.

De l’énergie, elle en avait à revendre, elle en déplaçait de l’air. Il fallait avoir toujours les yeux sur elle, car c’était une petite vite !

Après quelques mois, Irène est devenue enceinte à nouveau. Elle a dû sevrer Diane très vite, car elle la nourrissait et était enceinte de Guy.

Diane doit s’être dit : « Dans qu’elle famille je suis tombée ? Ils n’auraient pas pu faire attention ? Pas d’emploi stable et faire un autre bébé, faut vraiment être tombés sur la tête ! » Cela a dû être difficile de perdre sa place aussi vite. Pour nous montrer qu’elle n’était pas d’accord, elle refusait de boire du lait à la bouteille et, vers les neuf mois, nous ne pouvions plus la prendre dans nos bras.

Elle savait déjà ce qu’elle voulait, et, depuis ce temps, très peu de personnes peuvent la toucher, je crois. Excuse-nous, Diane, tu étais la première et nous manquions de maturité et d’expérience, mais nous t’aimions, et je t’aime encore beaucoup. Je suis fier de toi.

Guy

Après, Guy est arrivé ! La première fois que je l’ai vu, je l’ai trouvé parfait.

Avec lui, nous commencions à avoir un peu plus d’expérience et un peu plus de sécurité.

Petit, Guy était très indépendant, mais attachant. Je me souviens quand il a commencé à marcher et qu’il passait près de sa mère. Il lui donnait un petit bec sur la cuisse. Je crois que cela a été la plus belle caresse qu’elle ait eue.

Il avait à peu près cinq ans lorsque votre mère a gagné 100 $ à un concours. Elle voulait que je m’achète des outils pour travailler le bois. Guy regardait cela avec moi et l’on était heureux.

Il me dit, un peu plus tard : « Quand tu seras vieux et mort, est-ce que cela va être à moi ? » Je lui ai dit : « Laisse-moi vivre un peu avant ! » Il savait déjà demander ! Oui Guy, quand je serai mort, mes outils vont être à toi, si tu les veux encore ! À la condition que tu les prête à tes petites soeurs ou à nos petits-enfants.

Le père Huot m’avait dit un jour au sujet de Guy : « J’ai rarement vu autant de talent artistique dans une seule personne ! » Pour cela il lui fallait un cerveau très particulier. Guy est un homme, un vrai, mais il a la sensibilité d’une femme et, en plus, il a été éduqué avec des filles. Les filles ont toujours aimé Guy ; il est l’homme que beaucoup de femmes aimeraient avoir ; il aurait rendu une femme heureuse.

Je t’aime, Guy, et je t’ai toujours aimé.

France

Après une petite France est arrivée. Sur les cinq, tu es la seule que nous savons exactement, quand tu as été conçue. C’était un dimanche après-midi et il faisait un beau soleil. Nous avons eu beaucoup de plaisir à te faire !

Ma mère a toujours trouvé que j’avais de beaux bébés ; elle m’avait dit : « cela va être ta plus belle. » Elle n’avait pas encore vu les autres !

Ma Françous était un petit bébé très déterminé. Elle était la troisième et c’est bien connu, un troisième enfant doit se faire une place.

Elle était douce, il ne fallait pas lui parler trop fort, car elle devenait très triste. Elle a commencé à marcher à huit mois et demi, j’étais en extase devant une telle détermination.

Quand elle a décidé d’apprendre à faire de la bicyclette, je crois que cela lui a pris seulement une demi-journée, elle tombait et se relevait aussi vite. En plus c’était une bicyclette d’adulte, ce n’était pas facile.

Je me suis toujours demandé pourquoi tu venais débarré la porte avec une aiguille à tricoter de notre chambre quand je voulais être seule avec ta mère : tu ne me l’a jamais dis.

À l’adolescence, elle avait dit une fois à Irene, fâchée de n’avoir pas la permission de placer des posters dans sa chambre : « toi maman tu voudrais que je sois toujours une fille ben correcte. » Mais France, tu as toujours été une fille bien correcte.

Tu étais aussi très curieuse toute petite. Elle a essayé plusieurs fois d’arracher le pénis de Guy. Elle se demandait à quoi cela servait. J’espère que tu le sais aujourd’hui ! Je t’aime beaucoup, tu seras toujours ma petite Françous.

Dominique

Dominique, ma Dominique !

Je me souviens d’un midi, ta mère m’a dit : « je voudrais un autre bébé ». Elle était toujours seule avec les enfants. Je travaillais à tous les soirs, je suivais des cours en plus.

Elle n’a pas eu à me convaincre longtemps, car ta mère m’a toujours fait faire ce qu’elle voulait (quand cela faisait mon affaire !) Donc, neuf mois après, nous avons eu une belle petite puce noire. Quand elle est revenue à la maison, elle a dormi pendant trois semaines, car elle était arrivée avant terme. Comme vous connaissez Dominique, elle a commencé à ouvrir un oeil, puis l’autre.

Après, elle est partie dans la vie. Je crois qu’elle a commencé à parler avant de marcher. Quand elle était petite, elle aimait parler à tout le monde, et tout le monde aimait à parler avec elle.

Elle avait quelques choses à dire et elle savait plaire. J’étais aussi en extase devant ce petit bout de femme qui était déjà très forte en relations humaines. Je savais qu’elle serait capable d’aller très loin dans la vie.

Quand elle avait de la peine ou était fâchée, elle s’isolait et revenait après un certain temps avec un beau dessin. Quelle artiste, cette Dominique ! Tu seras toujours ma petite Domininiqueque. Je suis fier de toi.

Marie

Marie, ma petite Marie !

Quel cadeau ta mère m’a fait quand tu es née, car c’était deux jours avant mon anniversaire. La première fois que je t’ai vue à l’hôpital, je n’en revenais pas de voir un bébé aussi éveillé, qui se tortillait, et tu étais la cinquième.

J’ai dû passer quatre jours sans te voir, car il a fait une grosse tempête. Je pense que c’était un présage de ce que tu serais (pleine d’énergie). Tu as choisi une famille qui commençait à avoir de l’expérience ; tu avais trois soeurs et un frère pour s’occuper de toi.

Quand ils t’ont vue, ils te trouvaient très belle, mais un peu déçus que tu ne sois pas un petit garçon. Cela n’a pas duré très longtemps ; ils ont joué avec toi comme avec un jouet préféré. Tu prenais beaucoup de place, nous n’étions pas trop de six pour s’occuper de toi !

Elle avait de l’énergie cette petite-là ! Tu souriais tout le temps et avait du fun ! Je t’ai fait faire tes premiers pas,tu n’avais que huit mois. Je crois que tu as commencé à parler en naissant ! Tu es la seule que j’ai pu endormir dans mes bras. Quand je te prenais, tu devenais calme, tu me souriais et je t’aimais. Tu fermais les yeux et tu t’endormais. Tu étais mon petit bijou. Tu seras toujours mon petit bébé.


Vous savez, quand je suis avec mes enfants, je suis toujours avec les plus beaux et les plus fins. Je suis sincère quand je vous dis cela. Car vous êtes tellement différents, uniques et merveilleux.
Vous ne m’appartenez pas, car je ne vous ai pas choisis, comme enfants, c’est vous autres qui m’avez choisi comme père.

Je vous en suis très reconnaissant, vous m’avez permis d’évoluer dans cette vie. Vous êtes mes oiseaux, mais je n’ai jamais voulu vous mettre en cage, car vous étiez trop précieux. Je vous aurais détruits, je vous aime trop.

Il ne faut jamais regretter nos expériences passées, parce que tout ce que l’on vit nous fait avancer, mais nous pouvons regarder en arrière pour mieux se connaître.

Toutes les fois qu’il y a eu quelqu’un qui a voulu vous mettre une poignée dans le dos et vous mettre en cage, vous avez été malheureux. Ne vous laissez plus faire, car la vie est trop courte et vous ne devez rien à personne.

Aimez la vie et elle vous aimera, ayez confiance, car tout fini par passer. Demandez et vous recevrez, la vie vaut la peine d’être vécue.

J’en suis rendu à ma soixante-huitième année. Je remercie Dieu d’avoir eu la chance d’avoir des enfants comme vous autres. Cela m’a permis de grandir.

Quand j’analyse ma vie, je peux dire mission accomplie. J’ai fait ce que j’avais à faire ; j’ai beaucoup aimé, j’ai fait mon possible.

Mais j’aimerais bien vivre pour continuer à vous voir évoluer ainsi que mes petits-enfants. Tout cela, je le dois à la chance que j’ai eue d’avoir une épouse, une mère une amie et une maîtresse qui a voulu faire sa vie avec moi. Cela n’a pas toujours été facile pour elle !

Merci Irène, tu es ma plus précieuse, je t’aime beaucoup et je te dois beaucoup.

– Jacques

Diane

Chers parents,

Je ne suis pas très forte pour les beaux discours. Il faut dire que je suis de tempérament plutôt discret.

Un de mes beaux souvenirs, il faut dire que c’est plus une sensation, un bien-être. Je ne me rappelle pas de l’âge que je pouvais avoir. C’était un moment particulier de la semaine. Papa nous faisait prendre nos bains et maman préparait des tartes. Cela sentait bon, c’était un temps de douceur, d’odeurs exquises, un moment tendre de bonheur tout simple.

Pour tous ces moments doux, cette simplicité du bonheur, je vous dit merci et je vous aime.

Guy

Marcher dans vos pas

Mes très chers parents. Quand nous est venu l’idée de construire ce site afin de commémorer vos 45 ans de vie commune, je ne pouvais me douter de l’effet que cela aurait sur moi.

Vous vous rappelez sûrement cette journée où Dominique et moi avons regardé, en votre compagnie, vos albums photos. Ce fut un moment fort agréable, drôle, mais surtout émouvant.

Tout d’abord parce que je ne tourne pas souvent la tête pour voir le chemin parcouru, encore moins que je ne regarde plus loin que l’horizon de ma conscience et de ma naissance. Je crois être suffisamment adulte pour savoir que mes parents ont un passé, qu’ils ont dû labourer la vie, du premier sillon de la jeunesse à ceux des récents jours, en passant par les saisons et les moissons du mariage, des enfants, mais tant que des images ne viennent corroborer ce fait, tant que des paroles ne viennent colorer ces visages noir et blanc, ce passé n’est, pour ainsi dire, qu’une abstraction.

À regarder avec vous ces photos, et ensuite, tout au long de la construction de ce site incomplet, j’ai cru marcher dans vos pas. En numérisant telle photo, telle autre, en cherchant la bonne manière de les présenter, en discutant avec mes soeurs, en riant de telle ou telle photo, en s’emerveillant surtout des ressemblances que le fils de l’une avait avec sa mère ou sa grand-mère, des sourires de la fille d’une autre qui copiait celui de son grand-père, de s’apercevoir, en bout de compte, que nous sommes faits de la même terre, m’a touché plus que tout, comme si, fermiers experts que vous êtes devenus, aviez le pouvoir de guider encore nos saisons.

C’est probablement parce que nous vieillissons maintenant tous, nous aussi, à vos côtés, que nous commençons vraiment à apprécier le travail accompli, celui qui est encore à faire, qui se poursuit. Nous commençons à peser nos paroles, à mesurer nos mots quand nous parlons de vous. À vous traiter en aînés — n’ayons pas peur de ce terme qui parle de vieillesse —, à vous envier aussi, parfois, de cette belle histoire que vous avez vécue...

Nous savons tous, certes, que la vie est faite de heurts et de multiples recommencements, que ce mariage aura eu ses ratés, et ses frustrations. Toutefois, vous ne vivez pas ensemble par habitude, cela se voit, s’entend. Vos 45ans valent leur pesant de saphirs (puisque c’est, semble-t-il, la pierre associée à cette noce). Ce mariage ne trompe pas et nous en avons eu la preuve, Dominique et moi, lorsque nous vous écoutions raconter vos fréquentations, vos premières années ensemble. Nous en avons quotidiennement la preuve, quand nous vous parlons, nous nous écrivons. Le bonheur est là, un feu nourri au gros bois de chauffage, comme papa l’aime. Et votre famille est l’âtre dans lequel ce bois brûle, par lequel une marmite de souvenirs bien chaude a été installée, continue à diffuser son odeur réconfortante.

Comme vous le constaterez, toutes les sections de cet site n’ont pas été remplies, beaucoup reste à faire, et c’est très bien ainsi. Plus qu’un hommage statique, nous voulions faire de cet endroit une source inépuisable de souvenirs. Nous espérons que vous y participerez.
Je vais arrêter là, sinon, je vais me faire curé. Je vous embrasse très fort ; je suis fier d’être votre fils, je veux que la planète entière voit ce site. Qu’il soit pour les uns confirmations de ce qu’ils ont vécu eux-mêmes, pour les autres, une preuve que le bonheur existe et que, pour ces autres aussi, qu’ils soient un exemple à suivre.
Je vous aime et vous aimerez toujours.

France

La toile du temps a tissé son chemin sur votre vie à deux.
Petit à petit des parcelles d'amour se sont greffées.
Des joies, des peines, des embûches se sont présentées.
Avec l'ardeur et la passion de vivre, l'amour a triomphé.
Merci à vous deux pour l'exemple à semer, pour l'amour sans compter.
Je vous aime

Dominique

Bonjour mes chers parents,

Je ne savais pas quoi trop écrire. Des souvenirs d’enfance, des anecdotes je n’ai rien de spécial à raconter. Cela serait à vous plutôt de raconter qui était la petite fille que j’étais. Je sais que j’ai eu une enfance heureuse, à jouer et à me faire bercer par mon père. Pas de traumatisme, pas de goût amer restant dans la bouche.

Par la suite, dans ma vie d’adulte, vous avez toujours été là. Il est certain que vous n’étiez pas toujours d’accord avec mes choix mais vous étiez là comme conseillers, me laissant libre d’aller mon chemin. Vous m’avez laisser grandir et aider à grandir.

Mais mon témoignage d’aujourd’hui ne se veut pas un témoignage du passé, mais plutôt du présent.
En ce jour de fête, je tiens à vous dire que je vous adore et vous remercie et ce pour plusieurs raisons :

  • pour votre gaieté et vos rires (nous devons être la famille qui rigole le plus au Québec ;
  • pour votre écoute (j’adore vous parler au téléphone ) ;
  • pour vos bons conseils (papa est mon consultant en matière de relations de travail, je l’écoute toujours même si je fais à ma tête par la suite) ;
  • pour vos courriels (ce que j’aime quand maman nous dit « bonjour mes petits ») ;
  • pour votre complicité (vous êtes beaux ensemble et j’aime beaucoup vous voir vous taquiner) ;
  • pour votre amour (à vos enfants, petits-enfants et envers votre couple) ;
  • pour votre réconfort dans les moments difficiles (j’espère que je ne suis pas responsable des cheveux blancs de maman et de la perte de cheveux de papa) ;
  • pour vos inquiétudes (je sais que nous sommes toujours vos petits) ;
  • pour votre philosophie de vie et votre sagesse ;
  • pour nous avoir conçus (quel dur labeur ) ;
  • pour m’avoir donné des soeurs ;
  • pour m’avoir donné un frère ;
  • pour notre éducation (mon Dieu que cela n’a pas dû toujours être facile !) ;
  • pour votre retraite (vous avez assez travaillé).

Pour tout cela, je vous aime très fort…santé, paix et sérénité.

Dodomimininiqueque xxx

Marie

Maman, papa,

45 ans d’amour. Durant ces années, vous avez travaillé dur, mais toujours avec amour. Vous vouliez que votre famille ne manque de rien. Et si c’était à recommencer, je sais que vous referiez la même chose.

Toujours fièrs de nos réalisations, vous nous avez incités à ne pas hésiter, à foncer sans nous laisser décourager par les obstacles.

Ce n’est pas toujours facile d’être parents ; nous faisons de notre mieux, nous transmettons nos connaissances, notre expérience mais surtout, nous posons de beaux gestes qui permettent à nos enfants de grandir. Et ce sont ces gestes, ces belles valeurs que vous m’avez transmises que je garde en mémoire.

Vous m’avez légué votre plus bel héritage : celui de m’avoir laissée devenir la femme que je suis.
Vous êtes importants pour moi. J’aimerais vous serrer dans mes bras plus souvent…

Je vous aime !

Antoine

Cher grands-parents,

Je veux vous remercier pour tout ce que vous avez fait dans ma vie. Vous m’avez donné beaucoup de choses et vous m’encouragez dans tout ce que j’entreprends et ça depuis mon tout jeune âge. Pour tout cela je veux vous dire un gros merci. Merci!!!! Je vous adore.

Audrey

Chers grands-parents,

J’aimerais simplement vous dire, en ce 45e anniversaire de mariage, à quel point j’apprécie les trop rares moments passés avec vous. Je vous vois cheminer ensemble depuis ma tendre enfance et rien ne semble avoir réussi à troubler la sérénité et le bonheur de votre vie à deux. Que cette journée particulière vous rappelle tout ce que vous avez traversé dans le passé et vous permette d’apprécier davantage les moments heureux qui parsèmeront sans aucun doute votre vie future.

Je vous adore.

Dimitri

Wow ! 45ans, pas vrai ! 45ans d’anniversaire de mariage, c’est formidable cela ! Si vous avez l’impression que je capote, mmm... C’est vrai ! Je vais vous donner quelques raisons de capoter... Premièrement, 45 ans, j’y pense, j’ai pas encore trouvé l’amour véritable, moi ! ARRG !
Deuxièmement, vous avez jamais songé à vous entretuer ? Troisièmement, y a pas encore de la moisissure sur vos bagues !

ARRRRRGG !!!!!

Euh, j’y pense, faut que je vous rattrape.

Hé !!! les filles, attendez-moi !

Marielle et Gaston

Qui aurait dit que nous sommes déjà rendus là. Je me rappelle quand nous avons célébré le 40e de nos parents.

D'après tout les beaux témoignages que nous avons lus sur votre site, il fait chaud au coeur de voir tant d'amour exprimé par vos enfants.

Marielle se joint à moi pour vous souhaiter encore une longue vie ensemble.

Tous nos meilleurs souhaits

Guillaume

45ans d’amour, 45ans de bonheur et que cela dure encore 45ans.

Une vie d’amour, une vie bien remplie, c’est déjà le paradis dans un monde où il y a autant de divorces que de monde en Chine ; c’est d’une rare beauté et puissiez-vous la conserver tel qu’une relique sacrée.

À l’instar du diamant, je vous souhaite un amour qui se durcit et devienne de plus en plus beau, car votre amour est passé de roche à joyau et, tel le sphinx et les pyramides, votre amour durera envers et contre tous…même le temps.

Jeanne et Germaine

Bon anniversaire de mariage de la part de Germaine et Jeanne d'Arc.

Je vous souhaite encore de belles années de bonheur. Cheminer ensemble après 45 ans doit être merveilleux surtout depuis qu'Irène est à la retraite.Soyez heureux vous le méritez.Bon anniversaire.

Que cette journée avec vos enfants vous apporte de grands bonheurs Beaux bonjours aux organisateurs de cette fête surprise qui sont vos enfants.

Bien du plaisir.

Jean-Claude

Chers Irène et Jacques,

Quarante-cinq ans déjà ! Je me souviens très bien de votre mariage et de la noce. J'étais alors étudiant au Juniorat du Sacré-Coeur des Pères Oblats de Marie-Immaculée à Ottawa et j'avais eu la permission d'y assister. Je m'y étais rendu « sur le pouce » car je n'avais pas les moyens de prendre le bus ou le train.

Je me souviens avoir chanté une chanson de Perry Como intitulée « Round and Round » qui était très populaire à l'époque. Je pense que je voulais montrer mes connaissances en anglais  :-). Je vois, en relisant les mots de la chanson, que c'était une bonne chanson pour l'occasion. Vous pouvez l'écouter ici :.

Cela vous rappellera peut-être quelques souvenirs.

Grâce à Internet nous avons l'occasion de nous parler assez souvent et je dois dire que j'apprécie beaucoup ces moments.

Marie-Joëlle se joint à moi pour vous souhaiter tous deux de nombreuses autres années de bonheur conjugal.

Heureux 45e anniversaire.

Lucie

Chère Irène et Jacques,

Félicitations à l'occasion de ce grand événement de votre vie qui sera certainement remplie de belles surprises.

Je vous souhaite d'avoir une aussi belle réunion familiale que nous avons eu l'année dernière (45e d'Henri & Anne-Marie) entourés des personnes que vous aimez et qui vous aiment. Je vous souhaite beaucoup d'autres belles années ensemble remplies de bonheur et santé.

Comme je suis bécoteuse, je vous embrasserai le 23 juin lors de la réunion familiale, si vous y êtes bien sûr.

En attendant,

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxx00000000000000000000

Maude

Bonjour à vous deux, je voulais juste vous dire que je vous aime énormément.

P.S. Grand-papa, tu es très confortable.

Nicole

Félicitations Irène et Jacques ! 45ans de mariage c'est formidable !

Je me souviens du temps de vos fréquentations. Jacques, tu arrivais toujours tôt après le souper. Même si tu venais voir Irène l'après-midi, maman avait beau insister, tu ne restais presque jamais à souper. Ça n'a pas changé beaucoup...

Un soir où vous étiez tous les deux au salon et moi dans la cuisine, j'ai entendu un cri. Ça devait être Jacques qui t'avait chatouillée, mais je croyais que tu m'avais appelée. Je suis arrivée dans l'embrasure du salon et vous vous embrassiez. Je suis retournée aussi vite, très très gênée, et j'en ai jamais parlé à personne, même pas à toi, Irène.

BON ANNIVERSAIRE !

Samuel

Serge

Comme papa et maman vous vous êtes mariés un 18 de mai. Je m'en souviens comme si c'était hier de la réception sur la rue St-Augustin à Victo (pas loin de l'unique Raymond Roy). Me semble Irène que tu y as chanté « Les feuilles mortes... »

J'ai une autre image de toi quand tu étais encore à la maison. J'étais petit gars et je suis dans le cadre de porte de votre chambre de filles et tu ajustes ton maquillage et ton chapeau haut-de-forme pour une sortie costumée. Des boîtes à oeufs en bois surplombées d'un miroir vous servent alors de vanité.

Évidemment, j'entends maman raconter plus d'une fois, comment elle a eu la force de te ramasser lors de ton accident devant la maison.

Somme toute, pour finir, je dirais que je la trouvais bien belle ma grande soeur et je la trouve encore belle. Ya un gars qui l'a trouvée pas pire pantoute et qui doit se dire qu'à chaque printemps c'est toujours le 18 de mai. Salut Jacques et longue vie tous les deux. Je vous embrasse.

Continuez à projeter cette image du parcours harmonieux. C'est bien ça que vous m'avez inspiré, si je résume trop vite ma pensée devant le déroulement de votre histoire d'amour sur l'écran de cinéma qu'Hollywood n'a pas encore achetée.

XXXXXXXXXXX

Simon

Le débarquement des Laflamme

(Simon, Samuel, Guillaume) : Bonjour Irène (les garçons donnent des becs chacun leur tour.)

(Simon, Samuel, Guillaume) : Bonjour, Jacques.

(Jacques) : Allô Allô comment ça va ?

(Simon) : Guillaume me fatigue.

(Guillaume) : Sam m’achale.

(Samuel) : Simon me dérange.

(Simon, Samuel, Guillaume) : Finalement, toute du vieux. (On entend de la musique techno et Samuel saute partout).

(Jacques et Irène) : Cela nous fait plaisir de vous voir enfin.

(Simon, Samuel, Guillaume) : Nous aussi !

45minutes plus tard.

(Simon) : Irène et Jacques.

(Guillaume) : Bravo pour avoir résisté au temps !

(Samuel) : Qui depuis 45ans ont su s’aimer

(Simon) : S’endurer et se respecter.

(Guillaume) : Vous êtes un exemple pour la population.

(Samuel) : Du monde entier et pour nous.

(Simon, Samuel, Guillaume) : On espère que vous allez continuer longtemps ensemble.

Ils eurent eu beaucoup d’arrière-petits enfants.

Sophie

Vincent

Yannis

Sans crier gare, elle nous perce, nous force à nous plier à tous ses caprices.

Elle nous enivre aussi facilement que quelques gouttes d’alcool les soirs où la lune est rouge et que l’estomac se rapproche de plus en plus de nos talons.

Il est absolument impossible de feinter ce genre de coup à la poitrine. Le genre qui forme une entaille au coeur, laissant entrer cette grande chaleur qui vient fondre tout sentiment sombre et épineux, et fait apparaître des sourires sans motifs et ce scintillement dans nos yeux.

Cette flamme vient balayer toute trace de passé désastreux, fige le moment présent et nous fait oublier pour un moment nos soucis à venir. Alors, un prochain battement de coeur venant de la poitrine apportera toute la joie et l’espoir dont nous avons besoin pour continuer à vivre.

Je vous aime.

Yannis

© 2024 Design Guy Verville