
Chers vous deux,
Le temps passe. Je ne le crois quasiment pas que vous êtes dans la 50e année de votre union. C’est toujours à une « toune de jeunesse » que je pense quand je vous vois.
Ça doit être cela le secret de cultiver l’amour des fleurs pour toi, Irène. Et un jour, Jacques m’avait impressionné drôlement quand il avait dit qu’il pratiquait le yoga. Fleurs et yoga, quelle respiration !
Pourtant, il est loin le temps de la « shop » et du loyer sur la rue des Érables à Arthabaska. Depuis, j’ai toujours suivi avec intérêt les passions que vous avez eues pour le travail et les déboires qui s’en suivaient parfois. Dans un sens, vous étiez et vous êtes encore un livre ouvert pour moi sur les transformations auxquelles on doit faire face dans une vie.
Surtout, vous dégagez tellement un air de sérénité et de douce complicité. (J’espère que je mets pas trop de fleurs là).Vous êtes des personnes « fières » avec tout ce que ce mot voulait dire dans la bouche de papa et maman.
Le petit gars de St-Paul et la petite fille d’Arthabaska sont bien vivants. Leur fabrique à souvenirs est toujours en marche. Je vous souhaite encore et encore des saisons qui vous allument et nous donnent l’envie comme vous de vivre jusqu’au bout.
Serge